Lors de l'assemblée générale du 6 avril, ce sont d'abord les poules du Cameroun qui ont suscité l'échange. "Pourquoi faut-il donc construire un couvoir pour élever des poussins, les poules Camerounaise ne sauraient-elles pas pondre ?" a-t-il par exemple été demandé. Bien sûr qu'elles savent, mais le couvoir permet d'améliorer la production, c'est une technique agricole de base : quand une poule couve, elle ne pond plus et cela dure 21 jours ! Retirer les oeufs et les mettre au couvoir permet un bien meilleur rendement. L'assemblée générale permet vraiment d'aborder les questions concrètes.
Par ailleurs, le microcrédit a été discuté : l'organisation de l'an passé ne correspondait pas aux objectifs : utilisés pour des prêts à "long terme" (un cycle de production agricole d'un an par exemple), les crédits conduisaient à des intérêts trop élevés et à de fortes difficultés de remboursement. Elisabeth Atangana, au Cameroun, nous a indiqué que l'année à venir allait être utilisée pour repartir d'un bon pied, en favorisant les prêts courts. C'est d'abord le système d'épargne mutuelle entre villageois qui sera redémarré. Après quoi, notre aide en provenance de France trouvera à nouveau son utilité.